Octobre Rose : 5 idées reçues sur le dépistage et le cancer du sein

Chaque mois d’octobre, la campagne Octobre Rose rappelle l’importance de la prévention et du dépistage précoce du cancer du sein. Malgré une sensibilisation croissante, de nombreuses idées reçues persistent encore et freinent certaines femmes dans leur démarche de prévention. Le Dr Olivia Bally Joubert, oncologue, fait le point sur 5 idées idées reçues sur le dépistage et le cancer du sein afin d’apporter une information claire et rassurante.

1. « Je n’ai aucun symptôme, donc je ne risque rien »

Le cancer du sein peut évoluer longtemps sans symptômes visibles. Dans de nombreux cas, la tumeur est détectée à un stade très précoce grâce à une mammographie de dépistage. C’est pourquoi les femmes entre 50 et 74 ans sont invitées à réaliser un examen tous les deux ans, même en l’absence de signes apparents.


👉 Exemple : une petite lésion de quelques millimètres peut être détectée uniquement à l’imagerie, avant même qu’une boule ne soit palpable.

2. « Le dépistage par mammographie est dangereux à cause des rayons »

La dose de rayons utilisée pour une mammographie est très faible et sans risque pour la santé. Les bénéfices du dépistage dépassent largement les éventuels inconvénients liés à l’exposition. De plus, les appareils actuels sont hautement sécurisés et régulièrement contrôlés.


👉 À titre de comparaison, une mammographie expose à moins de radiations qu’un vol en avion long-courrier.

3. « Si personne dans ma famille n’a eu de cancer du sein, je ne suis pas concernée »

Seules 5 à 10 % des formes de cancer du sein sont d’origine génétique ou familiale. La grande majorité des cas survient chez des femmes sans antécédent particulier.


👉 Exemple : même en l’absence d’histoire familiale, une femme de plus de 50 ans doit se faire dépister régulièrement, car l’âge est le principal facteur de risque.

4. « Le dépistage est douloureux et traumatisant »

La mammographie peut être inconfortable, mais elle est généralement rapide et bien tolérée. Les centres de dépistage utilisent des appareils modernes qui réduisent la compression du sein et améliorent le confort. Par ailleurs, les manipulateurs radio sont formés à accompagner les patientes avec bienveillance.


👉 La plupart des femmes décrivent la sensation comme une gêne passagère plutôt qu’une douleur réelle.

5. « Le dépistage ne change rien, si un cancer doit apparaître, il apparaîtra »

C’est une idée fausse : détecter un cancer tôt augmente considérablement les chances de guérison. Un cancer du sein dépisté à un stade précoce se soigne mieux, souvent avec des traitements plus légers et moins invasifs.


👉 Les statistiques montrent que le dépistage régulier permet de réduire la mortalité liée au cancer du sein de près de 20 %.

Briser les idées reçues est essentiel pour encourager les femmes à participer au dépistage organisé. Octobre Rose est l’occasion idéale de rappeler que la prévention sauve des vies et que le dépistage reste l’outil le plus efficace pour détecter un cancer du sein à un stade précoce.

👉 Pour plus d’informations et un accompagnement personnalisé, vous pouvez consulter le Dr Olivia Bally Joubert, oncologue, qui vous apportera une écoute attentive et des conseils adaptés à votre situation.

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